Salon des maires 2022
Salon des maires 2022 © Siresco

Événement

La restauration collective s’invite au salon des maires

Le salon des maires et des collectivités locales qui se tenait du 22 au 24 novembre 2022, Porte de Versailles a été l’occasion d’aborder les enjeux de l’alimentation et les nombreux défis à relever. A cette occasion, Frédéric Souchet, Directeur général des services au Siresco participait à la table ronde « Prenez en main la bio ».

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Inflation, baisse du pouvoir d’achat, sobriété énergétique, pénuries alimentaires … A l’heure de tous ces défis, les collectivités et les établissements publics de restauration collective doivent retrousser les manches pour remplir leurs missions sans que cela impacte les familles. 

Dans le cadre du salon des maires et des collectivités locales organisé au mois de novembre au parc des expositions de la Porte de Versailles, le CNIEL et Interfel, qui regroupent respectivement les producteurs de la filière du lait et des fruits et légumes organisaient une table ronde, le 22 novembre sur l’avenir de l’agriculture biologique.

Des experts de la filière et des acteurs de la restauration collective ont enrichi ce débat de leurs expériences croisées. Ainsi étaient présents Frédéric Souchet, directeur général des services du Siresco, Eric Moreau, grossiste en fruits et légumes chez TerreAzur et président du comité régional Interfel Ile-de-France, Patricia Maussion, éleveuse laitière bio et conseillère régionale dans les Pays-de-la-Loire et Stanislas Griess chef de marché restauration chez Olga.

Frédéric Souchet a fait part de la satisfaction du Siresco d’avoir développé un partenariat avec la Coopérative bio Ile-de-France. « Cela permet d’acheter des denrées bio et locales de qualité mais aussi de permettre aux producteurs de se projeter vers l’avenir car nous réservons plusieurs années à avance des hectares, relate-t-il. C’est important de contribuer ainsi à mieux structurer la filière bio et de contribuer à une juste rémunération des agriculteurs. »

Ainsi la création d’une légumerie de 4ème et 5ème gamme permet par exemple de garantir un production mais aussi d’agir contre le gâchis alimentaire.  Pour Patricia Maussion, « il y a tout un travail à opérer pour optimiser le coût des denrées. Ce n’est pas forcément aux collectivités d’augmenter les budgets mais davantage d’essayer de récupérer quelques centimes perdus par-ci, par-là, pour réinvestir ces sommes dans le bio. Nous avons souvent opposé l’agriculture conventionnelle au bio alors qu’elles sont complémentaires »

C’est tout le sens que donne Stanislas Griess à son métier : « Remettre le bio à sa bonne place auprès des consommateurs est essentiel pour redonner du sens à ses trois grands principes que sont la préservation de la planète, le respect de l’animal et la santé. »

Éduquer les jeunes générations vers une consommation plus bio et plus responsable représente une gageure pour relever ces différents défis et appréhender l’avenir avec optimisme.